27 avril 1971
Il vogue, vogue dans l’espace
et y rencontre des plafonds
de nébuleuses
si merveilleuses
que les yeux ouverts, biens ronds,
se figent d’un éclair de glace.
Il ignore les pointes de feu
qui effacent sa main de pierre
morte et vivante,
et qui le hante,
fantôme, lépreux des rivières,
qui ressuscite peu à peu.
Ses doigts lèchent les pics vivants
et ses yeux égarés et morts,
qui s’imaginent
des perles fines,
atteignent l’abcès de ton corps
qui s’offre au doigté butinant.
Il ressent ton vif tremblement,
hors de la terre labourée,
lèvres béantes.