20 janvier 1972
Il te revoit allongée sur le sable chaud,
les lèvres écartées, le soleil dans les yeux.
La bise, qui flagellait ta sensualité,
ne parvenait pas à réduire tes désirs.
Ses sens lui rappellent ta présence lointaine.
Ses mains jouaient avec ton corps qui exultait,
tandis que vos membres enlacés permettaient
cette mobilité qui menait à l’extase.
Mais la raison l’a trompé et il est parti.
Son absence étrangla toutes tes espérances
et l’angoisse consuma lentement ton corps.
Aujourd’hui, tu lui es revenue, humble et meurtrie.
Hélas, le souvenir de l’amour est absent
et seule, à présent, la tendresse emplit son cœur.