17 février 1972
Les amis, ne lui jetez pas la pierre
si vous lui êtes indifférents ou inutiles.
Son royaume est dans d’autres rêves,
il voyage dans sa pré naissance radieuse
au milieu des féeries étoilées et glacières,
il visite des prunelles d’encens atomisé.
Dans ses rêves nus d’enfant léprosé,
orphelin mille fois abandonné de ses muses,
ses mains de papier déchirées par les coups
n’ont plus la volonté de saisir l’amitié.
Son cœur vagabonde de tanières en tanières,
n’espérant que la joie d’un ultime instant.
Il se pourrait qu’un jour, il renaisse.
Mais qu’importe à présent la vie,
puisque sa mort n’aurait pas plus d’importance
que celle d’une ronce.