20 août 1972
Une cicatrice intérieure qui coule,
Un visage qui envahit les rêves.
Haïssons les souvenirs
Qui étranglent les nuits,
impossible passé,
incroyable prison.
Le sang s’écoule par la plaie béante
sur le corps décharné et solitaire.
Les larmes douces amères s’évadent,
le souvenir ruine tous les instants.
Haïssons cette passion
qui blesse la raison,
impossible passé,
incroyable prison.
Chemise déchirée, regard vaincu,
corps ébranlé, sécheresse attendue.
Il titube dans l’aride désert,
mais il n’ira plus vers quelque mirage.
Haïssons cette rudesse
qui défigure l’âme,
impossible pari,
incroyable rêve.
Il lève les yeux et voit, sur la route,
la quête d’amour et de solitude.
Bientôt…le suprême départ.