25 novembre 1970
Le soir, la mort le guette,
conviée à l’euphorique fête.
Elle traverse l’espace silencieux
vers l’ultime contact physique.
Le soir, il meurt.
Le soir, ses yeux se ferment,
pour le grand risque matinal:
une mécanique rouillée
qui ne veut plus marcher.
Le soir, il meurt.
Le soir son âme agonise:
le brouillard s’épaissit
son corps aveugle s’y pend.
Le soir, il meurt.
Le soir entre deux visions
du néant qui l’attend,
il rêve au départ,
pour seul testament
des images de femmes.