Petit mot de bienvenue...


"Aujourd'hui bien lassé par l'heure qui s'enroule
tournant comme un bourrin tout autour du cadran
permettez mille excuz à ce crâne - une boule -
de susurrer plaintif la chanson du néant"

Raymond Queneau ( extrait de "L'instant fatal")

L'ADIEU

17 avril 1972

Il s’éloigne de toi lentement,
comme l’enfant de ses parents.

Il ne rompt pas le dialogue
mais n’espère plus l’amour passé.

Cette aventure arrive à son terme,
même si ton cœur espère encore,
même si ton souvenir ne le quitte pas.

Adieu, il prends un autre chemin,
et ce chemin n’est pas un chemin,
chaque jour le fais et le défais
chaque heure le marque puis l’efface,
Chaque seconde le crée, le tue.